De ma rencontre avec kali
Surgissent des mandalas de couleurs,
Quand je vais au bout de la nuit
C’est de son mal que naissent les fleurs.

Étreinte physique fondamentale
De l’existence et du néant,
Impulsion électrique primale
Danse sans début ni achèvement.

Dans son abîme je me projette,
Équation absolue du temps,
Mes images alors se reflètent
Sur la noirceur de ses pigments.

Soudain je regarde nos enfants
Et leur vifs éclats me transpercent,
Progéniture du subconscient
Avec laquelle seul je converse.

Mais que ce soit un support stable
Quand j’y répand mes sentiments,
Elle effacera ces vers de sable
De son épiderme transparent.

Nous ne sommes que des histoires
Qui s’enregistre sur sa peau,
Des flashs qui s’allument dans le noir
Et disparaissent presque aussitôt.

Je commence à bien la connaître,
Je n’ai plus peur du dénouement,
De nous elle pourra se repaître
Et recycler nos sédiments.

SachaLex